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 Périple insolite dans les quartiers anciens de Nivelles

DÉPART : PARC DE LA DODAINE

Nivelles - Parc de la DodaineGarez la voiture autour du Parc.  Les dames en crinoline s’y promenaient.  Dépassez la grille, entrez dans le parc, tournez à droite vers le le plan d’eau
HISTOIRE : Cette partie du  parc, classée en 1945, évoque un des premiers travaux d’utilité publique.  Il fut réalisé par des pères de famille, mis au travail suite à la famine qui succéda à  la bataille de Waterloo. Le Ri de la Dodaine alimentait le Moulin du Wichet. Il se déverse sous le petit pontet et devient souterrain. Dans ce parcours en sous-sol, il est rebaptisé « Merson ».
Voyez sur le côté de l’arche du petit pont, un chronogramme (inscription, dont les lettres en majuscule sont des chiffres romains) est façonné. Les chronogrammes sont rares, ils livrent une date. Ici, la date de l’inauguration de la première partie du Parc.

 

FAVENTE N.DIGNEFFE  SVB PRAEFECTO / INVENIENTE J.B. DANGONEAV VURBIS  PRESIDE /
CVRANTE J.J. DEVILLERS MUNICIPII CONSILIARIO / ANNONE SAEVIENTE / ALENDIS EGENIS/
E PALVDE PESTILENTE /FOSSAM ET VIRETA FECÊRE CIVES


Favorisé par N. Digneffe Sous-préfet/ conçu par J.B. Dangoneau bourgmestre, exécuté par J.J. Devillers conseiller municipal  La  famine sévissant, les vivres manquants, ils firent d’un marais pestilentiel, une pièce d’eau et des bosquets.

L   + V +   D  + I + L  +    M   + V +  I  +   C  +   C  + I + V  = MDCCCXVIII
50 + 5  + 500 +1 +50 + 1000 + 5  + 1  + 100 + 100 + 1 + 5 = 1818

Nivelles - Vieux quartiersRessortez du parc et traversez, à votre gauche débouchent des marches, descendez-les. Cet escalier s’appelle « les 24 appas » c.-à-d. les 24 pas. En réalité, il y a 29 marches. Cette déclivité correspond à la chute d’eau (de 8 m.64) qui activait le moulin. Au pied de l’escalier, vous êtes  à la base du rempart du 12e s, observez à gauche et à droite des vestiges de l’enceinte. Vous vous trouvez dans le quartier Saint-Jacques, rue du Wichet. Ce nom vient de guichet. Une porte permettait aux habitants de sortir hors de l’enceinte.
Allez tout droit. Regardez les petites maisons, à votre droite, la base de celles-ci date des 17e, et 18e s. Continuez, au bout de la rue, la première maison, à droite avec fenêtres à meneaux,  se nomme la « Maison de Galice ». Elle, porte le nom de la province dans laquelle se situe Saint-Jacques de Compostelle.  L’appellation provient d'avant la première numérotation qui date de la Révolution Française.  Juste en face, au coin de la rue, la maison à pan coupé représente ce qui reste de la chapelle de l’hospice Saint-Jacques (lieu de soins destiné aux pèlerins souffrants).
Nivelles fait partie de deux pèlerinages. L’un venant des pays nordiques et germanique, l’autre du fin fond de la Frise.
Tournez à gauche, dans la rue Bayard.
N° 24 : Maison appelée « Le Fier à Cheval »,  la pierre, au-dessus de la porte, avec fer à cheval est datée de 1776. On sait que sous cette dénomination un saunier (vendeur de sel), puis une savonnerie, occupait cet endroit avant de devenir une brasserie, toujours sous le même nom.
N° 15 : Résidence d’une ancienne brasserie,  le Griffon d’Or ». Au croisement, retournez-vous, sur votre droite vous découvrirez une belle vue de la collégiale et de la rue du coq. La rangée de droite, des petites maisons, était un coron avant l’heure. Les bons ouvriers des brasseries occupaient ces habitations. C’était un avantage pour le travailleur et pour le patron qui avec celui-ci sous la main.
Faites demi-tour et entrez dans la petite rue Gillard d’Heppe.
N°1 : Porte entourée d’une coquille Saint-Jacques et d’une gourde - Une gourde, pour emporter une réserve d'eau potable d'une étape à l'autre. A son retour, le pèlerin arbore la coquille St-Jacques ramassée à la fin de son périple.
N° 5 : Fenêtre à meneaux, signe lapidaire maçonnique et demi marque de la numérotation établie après la Révolution Française.
N° 6-8 : Ancienne loge maçonnique « Les Amis Discrets », remarquez la finition du décrottoir (deux dauphins).
N° 25 : Plaque qui date de l’essor de l’électricité à Nivelles. Elle indique, à une société d’assurance, que cette maison est assurée, chez elle, contre les dégâts électriques. 
Revenez en arrière, sortez de la rue, tournez à gauche, rue Bayard. Le nom de cette rue, pourrait venir de la proximité du « Bayaud », un chauffoir public fondé vers 1200.  Il était ouvert, de la Saint- Martin au premier jour du  carême, aux jeunes gens de bonnes familles, de 5 h à 21h 30. Devenu un endroit insalubre, mal fréquenté, la Révolution Française y mit un terme en 1796.
N° 18 : Belle maison de maître, de style régence, des années 1760, à portail classique surmonté d’une porte-fenêtre gardée par un balconnet.
rue_marlet_800_FMN° 10 : Hôtel de maître du 18e s, les fenêtres sont sans appuis, donc non retravaillées. Remarquez sous la tablette de la fenêtre, une réglette de plomb pour rejeter les eaux pluviales.
N° 8 : Adorable maison de ville, à jardin suspendu – ancienne sonnette.
N° 2 : Linteau de porte monolithique en forme de mitre (très ancien). Récupération d’une pierre tombale pour ajouter, à cette ancienne maison, des rebords de fenêtres.  Le maître de maison a omis de retourner la partie gravée.
Au croisement avec la rue de Mons, traversez. Vous arrivez à l’impasse de la pompe.
N°1 : Faisant l’angle avec la rue Marlet, observez l’ancienne auberge « Aux Trois Maillets ».  Elle présente une remarquable porte baroque, soulignée d’une agrafe et d’un larmier finement mouluré.  L’élégance et la symétrie des ouvertures s’agrémentent d’oculi et de têtes de lion comblant les trous de boulins.

EXPLICATION : Un boulin est une pièce d'échafaudage en bois, horizontale, engagée dans la maçonnerie par une ouverture nommée trou de boulin. C'est une pièce en bascule avec à son extrémité opposée des pièces de bois verticales nommée échasse. Les trous de boulin sont présents dans l'architecture depuis la plus haute antiquité.

Prenez la rue en face de l’auberge, la rue Marlet. Cette rue en partie en escaliers est la seule existant à Nivelles. Elle a gardé son nom d'origine (un habitant de la rue).
N°19 : La clef de porte est sculptée d’un mascaron baroque.  Il peut s’agir d’un dieu marin ou d’un satyre. La façade de la maison possède beaucoup de signes lapidaires des maîtres de carrières. Les marques de tacherons avec des lettres indiquent que le tailleur de pierre savait écrire.
Au  milieu de la première partie de la rue, regardez l’Impasse du Baiwy. Un drame s’y est déroulé le 18janvier 1868. Agustin Lorette, ancien curé de Buzet, est assassiné par deux ouvriers peintres. Ils seront condamnés à mort, le 6 juillet.    
N° 16 : Maison de1715, datée par les ancre. Maison de Laurent Delvaux (1696-1778), sculpteur attitré du duc Charles de Lorraine. La toiture est à oreilles (partie saillante de du pignon), cela signifie que le toit était en chaume, l’oreille donne la hauteur de la paille. Au bout de la rue, tournez à gauche, à votre droite la tour Simone ou tour du diable est un élément d’une muraille du 13e s. Ce rempart de 2 km entourait 30 ha. Il était composé de 7 portes et de 11 tours.  La Tour Simone fut commencée au XIIème siècle. Cette tour avait à l’origine plus de onze mètres de haut et était percée d’archères, transformées plus tard en canonnières.  L’extérieur affiche une structure semi-circulaire. Devant la courtine (2m50) qui part de la tour et la reliait à une autre tour,  faisait partie du chemin de ronde. Dirigez-vous vers la collégiale. Au niveau du croisement avec la rue Marlet, observez à droite la partie de la rue en escaliers de Nivelles. A la grand’ place, contemplez

L’Hôtel de ville : Sous la république française, l’ancien palais des abbesses  servit d’Hôtel de villes. Les bâtiments, endommagés  par les bombardements en 40, furent remplacés par un nouvel Hôtel de ville.
Nivelles - Collégiale Ste-GertrudeLa Collégiale Sainte-Gertrude.
L'abbaye fondée au 7e s. fut à la base de la prospérité de la ville. Le monastère existera jusqu’à la Révolution française. Elle fut érigée au 11e s. De style roman, la collégiale est un exemple rare des grands monuments du Saint Empire germanique ottoniens. Il n'en existait que trois en Belgique. La cathédrale de Liège et l'abbatiale de Stavelot ont été détruite. Il ne reste que Nivelles.  Le sous-sol archéologique exceptionnel contient les vestiges des églises du 7e au 10e s. Sur la tour Sud de la collégiale, le célèbre jaquemart « Jean de Nivelles » remonte au 15e s.  Il est appelé par les Nivellois "Djan Djan". Il fut offert, dit-on, par Charles le Téméraire à la ville, il est symbole de Nivelles.
La fontaine du Perron (classée)
Elle fut érigée, en 1523, par l’abbesse pour recueillir les eaux de "la Clarisse".  Elle servait en cas d’incendie.

PETITE  HISTOIRE :
À l'époque de la construction de la fontaine, la première personne qui jetait un seau d'eau sur un incendie avait une prime. Il y avait beaucoup de maisons en bois et de toit de chaumes.

Empruntez la rue Sainte-Gertrude à gauche de la collégiale (coin GB).  C’est en 1610 que la rue prend le nom de "rue Sainte Gertrude".
N° 4 : Belle maison d’angle faisant  coin avec la rue du Coq,  elle fut habitée, à la Renaissance, par Hubert Khersan (16e s.). Ce chanoine fit la première traduction française de la paraphrase d’Erasme sur les Epîtres de St Paul et les Epîtres Canoniques. Maison appelée jadis: "Plats d’argent" (1556), puis " Duc de Marlborough" (1719). 
N° 14 : Maison, dite de Sainte-Gertrude, reçu son nom en 1610- Remarquable bâtisse renaissance en pierre bleue datée (1566) par des chiffres en dorure sous corniche.  La raide toiture d’ardoises est un signe d’ancienneté.  Les pierres de cette maison sont truffées de signes lapidaires.  C'était une dépendance de l’abbaye, puis qui devint la "Brasserie Ste Gertrude".

PETITE HISTOIRE :
La pierre bleue (petit granit) était utilisée par les plus riches. Le transport doublait son prix tous les 20 km.
Autrefois, les façades étaient enduites et peintes sauf les pierres bleues. Elles signalaient la richesse du propriétaire.

Au bout du la rue, tournez à droite : rue des Brasseurs
Nivelles - rue des BrasseursN° 21: La clef de voûte du portail (datée de 1738) est sculptée d'un Christ portant sa croix. C'était l'entrée de l'hôtel-Dieu "Les douze Apôtres". Il logeait douze bourgeois âgés qui étaient dans le besoin. De plus, ils étaient nourris et blanchis, mais avait l'obligation de suivre les obsèques des notables. Se faisant, ils devaient porter, aux 19e s., un frac à pans en drap bleu (dit de Nivelles) et un haut de forme.
N°23 : Observez le portail avec larmier (moulure au-dessus de la porte protégeant de la pluie). Sur le montant droit de la porte, l'écusson jaune est la marque des premières numérotations de rue, imposées par la Révolution française.
N°25/27 : Ces établissements formaient la brassine "Le Rouge Ecu"  (1595).
N°29/31 : Ceux-ci  étaient occupés par la brasserie "Le Noir Tacon" (jeune saumon).
Sous la toiture de ses deux brasseries, on peut  voir l'ouverture qui  servait à monter dans les combles, les sacs de céréales.
Rue Coquerne (rue des Coquins) fait référence aux nombreux juifs qui vécurent à Nivelles (1362).
N° 5 : Maisonnette (17e s.).  Dessus de porte de tradition gothique tardif (arc arraché, clef avec belle marque de tailleur de pierre).
Traversez la rue et continuez en ligne droite :
N° 4 : Ancienne maison des éditeurs Plon qui remonte en partie au 16e s.
Tournez dans rue des Juifs : A votre droite une jolie potale grillagée.  Elle est dédiée à Notre-Dame de Lourdes.
N° 6 : Hôtel néoclassique avec beau portal flanqué de lanternes et chasse-roues. Anciennement le jardin se trouvait en face de la maison, derrière le grand portail.
Prenez à droite par la rue de la Religion, admirons les n°2, 4, 6, 8
N° 10 : Ancien Hôtel du Baron Taye, belle porte Louis XV, ancienne gendarmerie (écuries à droite).
Au bout, à votre gauche, l’ancien couvent des Annonciades avec ses ancres datées de 1608 et faisant le coin,  un très séduisant Jean de Nivelles
Vous débouchez sur l’esplanade du Souvenir, anciennement place de l’Abreuvoir.
Traversez et prenez à droite, la rue de Charleroi : à droite, l’ancien couvent des Récollets de Nivelles. En 1226, mort de St François d'Assise.  20 ans après, les Franciscains (frères sans aucun bien propre), s'installent à Nivelles. En 1580, les protestants saccagent l'église. Marguerite d'Autriche la fait reconstruire. Le couvent fut l'hôpital militaire des soldats français à la bataille de Waterloo.
Nivelles - Eglise des RécolletsL’église gothique des Récollets, devenue  St-Jean-et-Nicolas, reste d’une grande simplicité, conforme à l’esprit franciscain.  Elle est constituée d’une nef unique.  La clé de voûte du chœur est ornée d’un écusson aux armes de Charles Quint, neveu de Marguerite d'Autriche. L'ancien couvent abrite un lieu d'une grande sérénité, le 2e cloître de Nivelles. En façade, admirez le vitrail flamboyant et le Saint François, en bronze, de Christian Leroy.
Reprenez notre route. À droite, pénétrez dans l'entrée de parking, allez au bout du passage.
Découvrez  avant qu'il  ne  disparaisse "le pavillon à la  turque", ce que l'on  appelle une fabrique  de jardin.  Il fut sans doute construit à l'époque  romantique sous Napoléon III. Ce pavillon faisait partie du parc attenant au refuge de l'ordre de Malte.

EXPLICATIONS : les fabriques de Jardin sont des constructions à vocation ornementale.  Elles font partie d'une composition paysagère au sein d'un parc ou d'un jardin romantique. Ex.: pagode, pavillon turc, temple,  colonnade, grotte.

Retournez dans la rue de Charleroi
N° 18 : La maison du grand Bailli ou Hôtel Dept - Maison du dernier bailli de l’abbesse.  C’est une robuste maison en L avec une tour-colombier du 17e s.  Son porche est de style Louis XVI. En face de l’autre côté de la rue, à l’angle de la rue de Charleroi et des Récollets, le portail de l’ancien séminaire. Il fut érigé, en 1605, par François de Buisseret dont les armes figurent sur le fronton. 
Reprenez notre route à gauche et descendez la rue de Charleroi. À gauche, une série de petites maisons du 17e s.
N° 6 : Ancienne école fondée en 1651, installée dans une maison dont le noyau remonte  au 16e s.
N°4 : Ancien refuge de l’Ordre de Malte. Le bâtit débuta en 1780. Sur la façade, une croix de Malte. Style Louis XVI.
N°2 : Ancien hôtel de Wargny. Propriété, vers 1700, de l’avocat Dart dont la fille épousa le chevalier de Wargny.  Hôtel classique de la fin du 18e S.  Style Louis XVI.
N°1-3: Maison d’angle du 17e s. de style traditionnel : briques et pierres blanches avec une belle potale.
Prenez à droite, la rue Saint Georges
N°6/8/10: Ancien refuge de l’abbaye d’Aywières, du 17e s., converti en trois maisons particulières vers 1750.
N° 14 : Maison des Lombards  des 14 et 15e s.
N°18 : Ancien hôtel de Biourge, du 17e s., réaménagé en style Louis XV. Il  présente dans le hall d'entrée  un admirable escalier.

Derrière vous, s’ouvre une petite rue que vous allez prendre, la rue Neuve : nouvelle rue du18e s.
Après le tournant, vous êtes dans la rue des Conceptionnistes.
N°5/ 7:Maison longitudinale datée 1724 au-dessus de la porte du n°5 par un blason. Dans l’angle, une fontaine classique en pierre bleue de 1779.
N°8 : Maison avec base des 16 et 17e s. Cherchez la marque d'un tailleur de pierre, en forme de poisson.
n°6 : Maison de la fin du 16e s. à encorbellement appelée « maison espagnole ».  Sur le pignon latéral, une petite niche gothique contient une statuette de la Vierge.  Toutes les fenêtres à meneaux, du pignon, ont été murées.
Nivelles - rue des ConceptionnistesTournez à droite, dans la rue de l’Evêché : à l’ origine, Nivelles dépendait  du diocèse de Tongres  dont le siège épiscopal était situé à Maastricht, puis à Liège. En 1559, on érigea un nouvel évêché à  Namur.  Nivelles y fut rattachée jusqu’en 1802.  Les évêques de Namur installèrent un hôtel dans cette rue, il fut détruit lors des bombardements de 1940.
Le côté  gauche de la rue, montre les limites des destructions de la guerre visant la Grand' Place.
Traversez la rue de Namur et continuez tout droit, dans la rue du Messager d’Anvers.
Le conducteur de postes de la diligence d’Anvers habitait cette rue.  Il ne reste qu’une jolie fontaine du 18e s. en pierre bleue.
Nous entrons dans la rue du Pont Gotissart : le pont en question franchissait un ruisseau aujourd’hui souterrain.  Jadis, la rue s'appelait  "rue des 9 Boulettes". En effet, 9 boulets de canon sont encastrés dans les façades de quatre maisons qui devait à l'origine  n’en former qu’une.
Prenons cette rue à gauche et ensuite à droite, vous voici dans la rue de Bruxelles : sur la droite l’impasse de la Porte rouge.  A l'entrée, une grande maison de la fin du 18e s.  Sous la toiture, une frise dentée de briques. Au fond à droite, une ancienne poulie de levage  est visible sous la toiture reste visible.
N° 7: Subsiste la clé de porte, millésimée 1796, de l’ancienne Hostellerie du Cygne.  Demeure des maîtres des Postes Rase.
N°32 : Datant de 1907 à 1922, maison de style Art Nouveau dite de la « Croix de Bourgogne », une Belle pierre, plus ancienne, placée dans la façade. Corniche en bois avec décor métallique et console de pierre,  bow-window, sgraffite à décor végétal. Vitrine avec colonnes en fonte et vitre courbe.  A l’entrée, granito fait par des artisans transalpins.
Retour sur la Grand' Place.

Texte de Jeanine Sabatini.

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