De fontaine en fontaine |
Page 1 sur 3 Combien de fontaines, combien de cours d'eau, connaissez-vous à Nivelles ?L'Office du Tourisme de Nivelles vous invite à découvrir son riche patrimoine hydraulique.Voici quelques belles fontaines de notre cité Aclote :
Fontaine du "Perron" - Grand-Place.
C’était un privilège accordé aux anciennes « villes » que de pouvoir faire état, solennellement, des franchises communales qu’on leur avait accordé par la mise en place d’un témoin durable les symbolisant : le perron. Dès le XIVème siècle, il y a un « perron » sur la Grand-Place de Nivelles. Il figure successivement sur les plans sous les noms de: - Le Perron (1328) - Les Crois (1361) - Le Perron (1384)
- Fontaine St Michel (1673) Appelée aussi « la fontaine du Grand Marché » ou « la fontaine sur le marché » le perron fut transformé en fontaine publique en 1525. Dans un vieux registre, on retrouve à la date du 23 août 1618 les traces d’une statue de l’archiduc Albert qui fut placée sur le « perroy de la grande fontaine ». Elle fut remplacée en 1922 par la statue de Saint Michel en cuivre doré sculptée par M. Collet. Depuis 1941, l’aspect du perron se compose d’un bassin hexagonal en pierre érigé en 1523 et flanqué de trois petits cubes de style moins pur datant du début du XIXème siècle. Le gracieux pinacle à crochets qui s’élève au centre du bassin remplace depuis quelques dizaines d’années la colonne surmontée d’un petit clocheton de style pseudogothique qui s’y trouvait. Le 15 mai 1949, la grille en fer forgé qui entourait la fontaine fut enlevée ainsi qu’une partie du trottoir, afin de faciliter la circulation automobile. Le monument a été classé par arrêté du Régent en date du 17 mars 1949. Le perron fut restauré en 1984.
Posée sur un emmarchement hexagonal qui émerge de l’asphalte, le pinacle distributeur d’eau s’entoure d’un bassin de même plan, aux panneaux enrichis d’arcatures trilobées. Trois petits bacs reprenant ce motif s’accolent au bassin et l’étoffent. Dans l’ombre de leurs niches, les six têtes de lions cracheurs rugissent inutilement, trop petites pour remplir leur rôle original de figures apotropaïques et par là, protectrices.
Fontaine rue du Messager d’Anvers Anciennement implantée au Béguinage puis transférée dans le coin du musée, la fontaine a trouvé sa place dans cette petite rue. Un bac rectangulaire au sol, à l’extrémité arrondie, est orné d’une patère et d’anse sculptée.
Fontaine rue des Conceptionistes Discrètement mise en valeur par la vigne qui l’envahit pacifiquement et surtout par la quiétude de cette rue qui nous fait remonter à une période révolue.
Fontaine de l’esplanade du souvenir Le monument aux morts de Nivelles est composé, d’un simple mur de pierre précédé d’un large bassin dans le sol. Aux 4 coins du bassin, deux otaries et deux dragons cracheurs. Oeuvres du sculpteur Godefroid Devreese.
Fontaine de l’Obélisque- Place de l'Abreuvoir Autrefois, et mention en est faite dès 1400, se dressait dans la partie basse de la Grand-Place une fontaine dite « fontaine de l’aigle » ou encore « fontaine des Maisiaux ». En 1529, Thomas, « plombier de Bruxelles » reçut de la commune 14 livres 4 sous 6 deniers, pour les nouvelles buses de plomb qui servirent à amener de l’eau à cette fontaine. Cette fontaine donne une association intéressante d’un repère symbolique dans le tissu urbain et d’un monument d’utilité publique. C’est une fontaine figurant un obélisque de pierre bleue d’où jaillit l’eau par quatre mascarons. Quatre cracheurs et autant de bassins. Fontaine de l’abreuvoir Le moyen de locomotion le plus utilisé dans les temps anciens était le cheval, lequel doit être ravitaillé tant en eau qu’en avoine à divers moments de la journée de travail. De là l’existence de divers points d’eau, d’abreuvoirs, dont l’un se situait tout en haut de l’ancienne rue Saint Maurice (l’actuelle rue de Saintes) à son débouché sur la rue de Charleroi.
Fontaine del Saux ou de Saint-Maurice à l’origine, mais aussi Beaune des Annonciades en 1733, ce point d’eau subit plusieurs aménagements durant le XVIème siècle, en particulier la régularisation dès 1595 de son alimentation par les sources venant du Rognon. Une autre intervention, en août 1606, consista en la recherche d’obstacle empêchant l’alimentation régulière de la fontaine. Triste sort pour cette agréable composition à bossage, couronnée d’un haut vase enjolivée de guirlandes. |